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Après avoir acheté sa première guitare en 1962, Michael Wagener a entamé un voyage musical qui l'a propulsé au sommet du hard-rock et du heavy metal avec
plus de 94 millions d'albums vendus dans le monde en tant que producteur et ingénieur du son.
Michael a fait ses premiers pas dans l'industrie musicale en 1972 en se faisant embaucher par un fabricant de matériel de studio et de sonorisation. Il
utilisa cette expérience pour construire un studio 16 pistes dans lequel il perfectionna ses connaissances de l'enregistrement et du mixage.
Le succès arriva dans les années 80 grâce au travail de Michael sur l'album « Under Lock And Key » de Dokken dont plus de deux millions d'exemplaires
furent vendus. La réputation de Michael se répandit comme une traînée de poudre de sorte qu'il enchaîna rapidement les mixages pour des groupes comme
Poison (Look What The Cat Dragged In), Metallica (Master Of Puppets) et Megadeth (So Far, So Good... So What). Le succès s'amplifia dans les années 90
pendant lesquelles Michael a notamment travaillé avec Janet Jackson, Alice Cooper, Queen, Ozzy Osbourne et beaucoup d'autres.
En 1995, alors qu'il travaillait sur « Predator » d'Accept, Michael est tombé amoureux de Nashville pendant les séances d'enregistrement de l'album. Peu
après, il décida d'y construire le
WireWorld Studio,
un complexe entièrement numérique qu'il n'a plus quitté depuis. Le WireWorld Studio est toujours le repère créatif de Michael où il travaille avec nombre
de nouveaux artistes ainsi qu'avec ceux que nous connaissons tous et suivons depuis des années.
Depuis ses débuts, Michael a toujours pris part à l'aspect technique de l'enregistrement et du mixage. Il a ainsi pu assister aux importantes évolutions
technologiques et à la modification des méthodes de travail qui ont marqué les dernières décennies. Mais il est toujours resté ouvert aux nouveaux équipements,
aux nouveaux sons et aux nouvelles idées.
Michael Wagener
Nous avons récemment rencontré Michael pour discuter de son choix de moniteurs.
Avec ta longue expérience de producteur et d'ingénieur du son, que penses-tu de l'évolution des systèmes d'écoute tout au long de ces années ? Quels sont les points positifs et négatifs ?
MW : Les systèmes d'écoute ont évolué constamment. Les moniteurs modernes doivent pouvoir répondre aux exigences élevées des systèmes numériques. Il doivent être capables de reproduire l'ensemble du spectre audio pour que nous, producteurs et ingénieurs du son, puissions entendre les moindres nuances d'un mix. Le point négatif concerne les coûts de fabrication des moniteurs qui deviennent de plus en plus chers à l'achat – la qualité a un prix !
Pourquoi avoir choisi des moniteurs EVE Audio ? Quel(s) modèle(s) utilises-tu ? En quoi t'aident-ils à obtenir le son que tu recherches ?
MW: J'utilise des EVE SC407 monitors. Pour un producteur ou un ingénieur du son, il est très important d'avoir des moniteurs parfaitement adaptés à l'environnement d'écoute et qui garantissent une bonne « translation » vers tous les systèmes. C'est exactement ce que font les moniteurs EVE Audio dans mon studio. Ils ont une clarté qui me permet d'entendre chaque détail d'un mix, ce dernier ayant une très bonne translation vers le monde extérieur.
Est-ce que tu travailles dans d'autres genres musicaux que le rock et le métal ?
MW : Dans ma carrière, j'ai fait beaucoup de choses différentes, du hard-rock et du métal bien sûr, mais aussi de la musique orchestrale, de la pop, des enregistrements totalement acoustiques, bref de tout, de l'arrangement de grand orchestre à l'instrumentation minimaliste.
Est-ce que le style musical influence ton choix en matière de moniteurs ? Si oui, qu'est-ce que tu recherches dans un système d'écoute ?
MW : Je ne pense pas que le style musical influence mon choix de moniteurs qui est plutôt basé sur mes goûts personnels et sur les caractéristiques du lieu d'écoute. Ceci dit, il m'est arrivé de placer les EVE Audio à différents endroits du studio pendant des séances d'enregistrement et ils n'ont jamais menti. J'ai toujours pu me fier à eux ! Je trouve que les moniteurs doivent reproduire fidèlement la source, quelle qu'elle soit.
Quelle est la durée moyenne de tes séances de mixage ?
MW : Quand je mixe, je travaille environ 6 à 8 heures pendant la journée. Je laisse toujours reposer le mix pendant une nuit, même s'il n'a fallu que 4 heures pour le réaliser. Le lendemain matin, la première chose que je fais en arrivant au studio est d'écouter le mix à mon bureau avec des « oreilles fraîches ». Je fais une liste des petites modifications nécessaires, je passe au studio, rappelle le projet et réalise les modifications en collant à ma liste. J'ajoute ensuite les modifications demandées par les artistes puis je fais une pause. Je reviens plus tard sur le projet et termine le mix. Ça peut sembler long pour un mix mais je facture le nombre de morceaux, pas le temps passé.
Les musiques dites dures s'écoutent souvent à fort volume. Est-ce que tu mixes toujours à fort volume ou est-ce que tu varies le volume d'écoute pendant la séance ?
MW : J'essaie de rester sur un volume d'écoute relativement faible – autour de 95 dB SPL – du début à la fin de la séance. Généralement, quand quelque chose sonne à faible volume, ça sonne aussi à fort volume. En revanche, l'inverse n'est pas toujours vrai. Parfois, en fin de séance, j'écoute le travail de la journée à fort volume avec les musiciens et on se laisse porter par le mix.
Est-ce que tes EVE Audio t'offrent suffisamment de réserve pour les séances d'enregistrement et de mixage ?
MW : Oui, ils sont parfaits pour mixer. Les musiciens sont souvent dans la cabine d'écoute quand ils enregistrent les guitares et la basse, et certains réclament un volume sonore extrême, surtout pour ressentir physiquement le son. Les SC407 peuvent développer des volumes sonores largement suffisants pour contenter n'importe quel musicien. Dans certains cas, je mets des bouchons d'oreille parce que c'est vraiment trop pour moi !
Compte tenu des différences entre studios, est-ce que le DSP des EVE Audio t'a aidé à les adapter à ton environnement d'écoute ?
MW : Oui absolument. Le DSP a été très utile pour affiner la réponse des SC407 en fonction de ma pièce. J'utilise les moniteurs en configuration verticale et j'ai légèrement ajusté la réponse en fréquence par rapport à la hauteur de mon siège.
Est-ce que tu travailles en stéréo ou avec un système 2.1 en ajoutant un subwoofer ? Quelle est ton approche du mix selon que tu as un subwoofer ou pas ?
MW : Même si les SC407 sont parfaitement capables de fournir tout le grave dont j'ai besoin pour mixer, j'ai ajouté un subwoofer parce que le studio est conçu pour permettre de mixer en 5.1. De plus, je veux pouvoir entendre facilement si un musicien met un coup dans un pied de micro – le bruit causé par le choc se situe généralement vers 30 Hz.
Est-ce que tu vérifies tes mixs avec d'autres systèmes d'écoute, par exemple un autoradio, une chaîne hi-fi ou un casque ?
MW : J'ai une confiance totale en mes SC407. Le fait d'écouter avec différents systèmes me déstabilise plus qu'autre chose. Le matin, j'écoute les mixs dans mon bureau, qui est équipé d'un système de bonne qualité, mais je ne compare pas avec différents systèmes pendant que je mixe. Je m'en remets totalement à mes EVE SC407.